Le Club 41 et Emmaüs se sont associés pour doter l’IME De Guise, et plus particulièrement le Sessad les Hirondelles, de vélos, et même d’un abri, construit par les compagnons, qui en plus assureront l’entretien du parc. Le but, permettre aux enfants de sortir, s’aérer, se dépenser, en rendant ce loisir accessible à tous.
Rendre la pratique du vélo en tant que loisirs, mais pas seulement, accessible aux jeunes du Sessad (service d’éducation spéciale et de soins à domicile) Les Hirondelles de Forbach, et plus largement à l’IME de Guise, qui abrite la structure, tel était le but du Club 41 de Forbach. Un projet né juste avant la pandémie, et qui a connu de nombreuses péripéties. « Nous avions à cœur de fédérer les membres autour d’une action qui puisse apporter un peu de joie aux enfants, explique le président, René Saling, et nous avons été séduits par ce projet proposé par le Sessad. » Fournir une flotte de vélos pour favoriser une « pratique d’un loisir qui peut paraître accessible à tous, “ordinaire”, mais qui ne l’est pas forcément » dans des structures comme celle de l’IME.
Partenariat efficace avec Emmaüs
Le Club 41, pour trouver les financements, s’était d’abord tourné vers « l’association des dirigeants du technopôle de Forbach , en leur proposant de les accompagner dans la réalisation d’une journée portes ouvertes », ce qui leur aurait permis de récolter des dons. Un rendez-vous manqué, « pour diverses raisons, mais l’association nous a tout de même reversé une participation de 950 € ». Le Club 41 s’est alors tourné... vers Emmaüs, et notamment Jean-Luc Ferstler. Bonne pioche, puisque le projet a même pris une nouvelle dimension. « Nous avions les ressources pour fournir ces vélos, mais avec les Compagnons, nous pouvions aussi construire un abri pour les stocker », confie Jean- Luc Ferstler. Cerise sur le gâteau, pour les différents partenaires, Emmaüs assurera également l’entretien du parc.
Un sentiment de liberté
Pour les responsables du Sessad, comme pour la directrice de l’IME, Rachel Stella, « cela permet aux enfants de pouvoir sortir, prendre l’air, se dépenser physiquement ». Au-delà de la détente,
« cela a des bienfaits sur le développement psychomoteur », et il y a cette opportunité de se déplacer en (presque) toute liberté.
